Si le contrat a été conclu pour plusieurs années et que le syndic n'est pas encore dans sa dernière année, il est possible pour les copropriétaires de prévoir la résiliation du contrat de syndic.
Cela consiste à factuellement constater une inexécution de son contrat et y mettre un terme pour ce motif. Cette résiliation doit faire l'objet d'une résolution à l'ordre du jour, qui statue à la majorité des voix par l'assemblée générale.
Cette faculté est rappelée dans les contrats de syndics « types » prévus par la loi ALUR au point 3 « Résiliation du contrat à l'initiative du conseil syndical » : Le contrat de syndic peut être résilié, à l'initiative du conseil syndical, par décision de l'assemblée générale des copropriétaires statuant à la majorité des voix de tous les copropriétaires (art. 25 de la loi du 10 juillet 1965). Cette résiliation du contrat doit être fondée sur une inexécution suffisamment grave reprochée au syndic. Le conseil syndical notifie au syndic une demande motivée d'inscription de la question à l'ordre du jour de la prochaine assemblée générale, en précisant la ou les inexécutions qui lui sont reprochées. La résiliation prend effet à la date déterminée par l'assemblée générale et au plus tôt un jour franc après la tenue de celle-ci.
Voici quelques exemples de motifs légitimes de résiliation de syndic issus de la jurisprudence :
Plus largement il est possible d’estimer que toute inexécution contractuelle importante peut constituer un motif légitime de résiliation :
Attention : Il conviendra d’étayer ces reproches par des éléments factuels, mails, courriers recommandés…
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